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Etat d'âme
La Légende de Gabriel - 12

12 - Le récit d'Aymeric

Les acclamations s'éteignirent peu à peu tandis que Gabriel observait les changements apportés durant son sommeil. Il constata que l'enceinte était pratiquement terminée ainsi que trois tours de guet, qu'une autre était en cours d'achèvement et il vit, à travers un pont-levis baissé, que débutait le creusement d'un fossé que remplirait l'eau des Sources Chaudes. Il félicita tout le monde pour le travail accompli et demanda à ce que chacun reprenne ses occupations.
Puis, soutenant Aymeric claudiquant, il se dirigea vers la pièce qu'il avait quitté quelques instants auparavant, suivi par ses lieutenants, Déjà des gardes raccrochaient la tenture qu'il avait arraché dans sa hâte, et il leur demanda, au passage, de la laisser ouverte pour que le soleil éclaire la pièce et la réchauffe.
Il installa Aymeric sur le fauteuil malgré ses protestations et lui fit porter un repas chaud, puis ils écoutèrent son histoire et ils comprirent très vite que c'était miracle qu'il fût encore en vie.

- "J'étais en retard à la fête, ce jour là, car, sur commandement de mon père, j'avais dû régler des problèmes survenus au Domaine de Minefer. Mon père et ma mère, ma femme et mon fils étaient déjà à la Cité Royale depuis trois jours et j'avais hâte de les rejoindre et de participer aux festivités. Nous arrivions, mon escorte et moi, en vue de l'Arche. Sa traversée s'annonçait longue car un foule bigarrée et joyeuse l'encombrait, qui dansait, chantait, riait sous le soleil qui brillait haut et chaud en ce début d'automne. C'est alors que le sol se mit à trembler avec une telle force que nous fûmes jetés à bas de nos montures qui s'enfuirent en hennissant de terreurs. Il y eu un épouvantable craquement et nous vîmes avec horreur d'énormes fissures se former sur l'Arche qui s'effondra au fond des Gorges dans un grand coup de tonnerre qui couvrit les hurlements de la foule emportée dans le gouffre. Nous nous cramponnions au sol qui continuait à trembler dans un grondement assourdissant. Mais l'horreur ne faisait que commencer. Les remparts et les tours de la Cité Royale de l'autre coté des Gorges s'écroulaient soulevant de grands nuages de poussières. Puis le tremblement de terre cessa brusquement et un silence total fit place au vacarme. Nous n'osions bouger, pétrifiés, spectateurs impuissants d'un incommensurable désastre. Les nuages de poussière disparurent rapidement et alors se révélèrent à nous l'ampleur des dégâts, les ruines des faubourgs, la haute flèche de la Sainte Basilique écrasée sur la nef et la croisée du transept, le Palais Royal encore debout mais inhabitable et tant d'autres impossible à décrire. Nous nous relevions à peine, abrutis de douleurs que le..., que des ... Oh ! Seigneur ! Ce fut bien pire encore que ce que nous venions de vivre !..."

A suivre...

Ecrit par , le Mardi 7 Octobre 2003, 16:30 dans la rubrique "Nouvelles".
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